cassidain
Senior Insider
where is Hopper when we need him ?
https://www.erudit.org/en/journals/bshg/1900-v1-n1-bshg03539/1044150ar.pdf
Un point d’histoire toponymique retient l’attention. Les relations les plus anciennes font état de la division de Saint- Barthélemy en deux quartiers : le quartier du Roy, qui couvrait le nord de l’île, le quartier d’Orléans qui définissait, semble-t-il, la partie sud, à partir de la baie de Saint-Jean.
On retrouve sensiblement la même disposition à Saint- Martin avec, en plus, le quartier de la Grand’Case.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle on a mentionné le quartier d’Orléans dans tous les documents publics et registres parois* siaux. Par exemple :
10 juin 1731. — Baptême de Marie Suzanne Laplace, née « au cartier d’Orléans ».
19 avril 1762. — Marie de Pierre Obin.
9 août 1790. — Vente de Louis René Laplace à Haa- . ״ sum
Et encore, le 21 avril 1836, mariage d’Antoine Danet, en présence de Jean-Baptiste Questel, chantre de la paroisse Notre-Dame de FAssomption, quartier d’Orléans 12.
Par contre, le registre de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, ouvert en 1806, indique : « de Lorient ». Ce vocable est devenu pratiquement usuel à partir du XIXe siècle.
Pourquoi et comment le quartier d’Orléans est-il devenu quartier de l’Orient, puis de Lorient ?
11 est difficile de soutenir que la partie de l’île située à l’est prenne, pour ce motif, cette dénomination. On l’aurait sans doute depuis fort longtemps appelée la Capesterre, comme il se devait, en termes d’époque.
La seule hypothèse que l’on puisse avancer semble être que la prononciation, à la façon ancienne, d’Orléans a peut- être fortement influencé prêtres et plumitifs du moment qui ont dû adapter l’écriture à la phonétique — ce qui pourrait expliquer que d’Orléans, prononcé « d’Orlian » se soit trans* formé en « d’Orient », puis « de l’Orient » enfin « de Lorient ».
https://www.erudit.org/en/journals/bshg/1900-v1-n1-bshg03539/1044150ar.pdf
Un point d’histoire toponymique retient l’attention. Les relations les plus anciennes font état de la division de Saint- Barthélemy en deux quartiers : le quartier du Roy, qui couvrait le nord de l’île, le quartier d’Orléans qui définissait, semble-t-il, la partie sud, à partir de la baie de Saint-Jean.
On retrouve sensiblement la même disposition à Saint- Martin avec, en plus, le quartier de la Grand’Case.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle on a mentionné le quartier d’Orléans dans tous les documents publics et registres parois* siaux. Par exemple :
10 juin 1731. — Baptême de Marie Suzanne Laplace, née « au cartier d’Orléans ».
19 avril 1762. — Marie de Pierre Obin.
9 août 1790. — Vente de Louis René Laplace à Haa- . ״ sum
Et encore, le 21 avril 1836, mariage d’Antoine Danet, en présence de Jean-Baptiste Questel, chantre de la paroisse Notre-Dame de FAssomption, quartier d’Orléans 12.
Par contre, le registre de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, ouvert en 1806, indique : « de Lorient ». Ce vocable est devenu pratiquement usuel à partir du XIXe siècle.
Pourquoi et comment le quartier d’Orléans est-il devenu quartier de l’Orient, puis de Lorient ?
11 est difficile de soutenir que la partie de l’île située à l’est prenne, pour ce motif, cette dénomination. On l’aurait sans doute depuis fort longtemps appelée la Capesterre, comme il se devait, en termes d’époque.
La seule hypothèse que l’on puisse avancer semble être que la prononciation, à la façon ancienne, d’Orléans a peut- être fortement influencé prêtres et plumitifs du moment qui ont dû adapter l’écriture à la phonétique — ce qui pourrait expliquer que d’Orléans, prononcé « d’Orlian » se soit trans* formé en « d’Orient », puis « de l’Orient » enfin « de Lorient ».